B.14. L’observateur standard a pu être créé en utilisant trois couleurs primaires parce que la vision humaine est trichromatique

B.14. L’observateur standard a pu être créé en utilisant trois couleurs primaires parce que la vision humaine est trichromatique

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B.14.1. La théorie de la vision trichromatique


La théorie de la vision trichromatique est également connue sous le nom de «théorie de Young‑Helmholtz», et est basée en partie sur le travail de Maxwell.
Au moment où cette théorie a été émise, elle n’était pas encore vérifiée. Aujourd’hui on sait que cette théorie est valable.
La théorie de la vision trichromatique suggère que la plupart des couleurs peuvent être créées en utilisant seulement trois couleurs primaires, parce l’œil humain contient seulement trois types de récepteurs sensibles à la couleur, ce sont les trois types de cônes : la courbe spectrale exacte d’une couleur ne doit pas nécessairement être reproduite telle quelle pour arriver à reproduire chez l’être humain une sensation colorée équivalente.
Le fait qu’il n’y ait que trois types de récepteurs sensibles à la couleur ne permet pas une bonne analyse du stimulus visuel… On dit que la «résolution analytique» de l’œil est médiocre…

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B.14.2. La «résolution analytique» de l’œil


La «résolution analytique», c’est la faculté à discerner les différentes parties d’un stimulus.
La puissance d’analyse de l’œil, sa résolution analytique, est médiocre en ce qui concerne la couleur… C’est-à-dire qu’un stimulus lumineux complexe est perçu comme étant une sensation isolée : l’œil repère quelle est la longueur d’onde dominante du stimulus lumineux, autrement dit quelle est la couleur de la lumière, mais l’œil n’est pas capable de discerner tous les détails de la courbe spectrale de cette couleur.
En comparaison la résolution analytique de l’oreille est meilleure que la résolution analytique de l’œil… Quand on écoute un orchestre, il est possible de se concentrer sur un instrument et de faire abstraction dans son esprit de tous les autres instruments de l’orchestre.
Il n’est par contre pas possible face à un stimulus visuel complexe comme de la lumière blanche de focaliser son attention uniquement sur certaines ondes, celles de 430 à 470 nanomètres par exemple.
C’est cette médiocrité de la faculté de l’œil à discerner les différentes longueurs d’ondes d’une couleur qui va permettre de n’utiliser que trois couleur primaires pour recréer une multitude de couleurs.
Les trois primaires qu’on utilise sont le Rouge, le Vert et le Bleu. C’est comme cela que fonctionnent les moniteurs d’ordinateurs et les télévisions.

0609/0602*
Le schéma de la planche 0602 montre comment différentes quantités de trois couleurs primaires Rouge, Verte et Bleue sont utilisées pour reproduire une couleur dans une télévision ou dans un moniteur d’ordinateur. Les différentes quantités de trois couleurs primaires sont combinées pour donner la sensation d’une couleur unique.




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B.14.3. Rappel à propos des sensibilités des récepteurs couleurs de l’œil…


Chaque type de cônes a son pic d’efficacité… C’est la partie la plus haute sur la courbe qui montre sa sensibilité au spectre des lumières visibles.
Le schéma sur la planche 1614 montre la sensibilité spectrale des récepteurs de l’œil humain.

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B.14.4. Principe de la synthèse additive (additivity)…


XXXX
Pour reproduire la couleur d’un objet, on pourrait de premier abord croire qu’il est nécessaire d’avoir une multitude de sources lumineuses qui correspondent toutes à des couleurs spectrales différentes, et régler l’intensité de chacune de ces sources lumineuses séparément jusqu’à ce que la courbe spectrale de l’objet soit parfaitement reproduite.
En pratique, des sensations de couleurs équivalentes peuvent être obtenues en mélangeant seulement trois couleurs. C’est parce que la puissance d’analyse de l’œil est médiocre en ce qui concerne la couleur, en comparaison à la puissance analytique d’autres organes sensoriels tels que les oreilles ou le nez… Un stimulus lumineux complexe est perçu comme étant une sensation isolée.
Les valeurs de tristimulus XYZ de l’observateur standard permettent de créer des modèles colorimétriques, comme les modèles XYZ et xyY
Les valeurs de tristimulus XYZ de l’observateur standard ne constituent pas un modèle colorimétrique en soi. Pour obtenir un modèle au départ des valeurs XYZ, il faut convertir ces valeurs en trois axes de coordonnées d’un modèle colorimétrique tridimensionnel cubique.
Ces axes s’appellent x, y et z.
Remarquez que les noms des axes s’inscrivent en minuscules, afin de ne pas les confondre avec les valeurs de tristimulus XYZ, dont les noms sont inscrits en majuscules.
Les valeurs de tristimulus XYZ de l’observateur standard ne constituent donc pas un modèle colorimétrique en soi, ce sont des valeurs mesurées qui permettent de connaître précisément la manière dont un observateur standard perçoit la lumière, et qui permettent par conséquent de créer les modèles colorimétriques CIE XYZ, CIE xyY.
Comme nous le verrons plus loin, ces modèles CIE XYZ et CIE xyY sont très important, puisqu’ils permettent de créer une multitude d’autres modèles colorimétriques.
Est‑ce qu’il existe d’autres valeurs de tristimulus que les valeurs XYZ de l’observateur standard?
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