B.17. Avantages et désavantages de la description des couleurs par des valeurs de tristimulus de type XYZ

B.17. Avantages et désavantages de la description des couleurs par des valeurs de tristimulus de type XYZ ou d’un autre type, par rapport à la description des couleurs par des courbes spectrales

B.17.1. AVANTAGES de la description des couleurs par des valeurs de tristimulus, par rapport à la description des couleurs par des courbes spectrales…



1) Les valeurs de tristimulus ressemblent à la manière dont la vision humaine fonctionne, soit au niveau physiologique (R, G, B), soit au niveau psychologique (Teinte, Saturation, Luminosité).
2) Ces valeurs peuvent être reportées dans un modèle tridimensionnel. C’est utile pour créer des modèles qui permettent de visualiser à quel point deux couleurs sont différentes, ou pour visualiser à quel point deux appareils fonctionnent de manière différente, ou pour choisir les couleurs dans les logiciels.
3) La couleur qui résulte du mélange de deux lumières colorées peut être calculée à l’avance. Les valeurs de tristimulus de la couleur résultante sont la somme des valeurs de tristimulus des deux lumières colorées. Si les deux lumières colorées sont mélangées en proportions égales (50%,50%) alors les valeurs de tristimulus de la couleur résultante sont la moyenne des valeurs de tristimulus des deux lumières colorées.
Cette propriété fondamentale de la synthèse additive permet de calculer à l’avance la couleur qui sera obtenue en mélangeant n’importe quel nombre de lumières.
Si les valeurs de tristimulus de la couleur calculées à l’avance sont positives, alors cette couleur peut être reproduite à l’aide des trois primaires utilisées lors de la définition de l’observateur standard par la CIE. Ca fonctionne aussi si une des lumières colorées qui participe au mélange a des valeurs de tristimulus négatives.


B.17.2. DÉSAVANTAGES de la description des couleurs par des valeurs de tristimulus, par rapport à la description des couleurs par des courbes spectrales…


1) Quand on parle de primaires «rouge», «verte» et «bleue», il ne s’agit en réalité que de noms qu’on donne à certaines parties du spectre des lumières visibles. Ces primaires peuvent changer d’un appareil RGB à l’autre, ou d’un modèle colorimétrique RGB à l’autre : il ne s’agit pas nécessairement d’un rouge bien particulier, d’un vert bien particulier et d’un bleu bien particulier. Pour que des primaires rouge, verte et bleue puissent servir à reproduire n’importe quelle couleur visible, il suffit que les courbes spectrales des primaires se chevauchent, et qu’elles couvrent la totalité du spectre des lumières visibles. Il y a beaucoup de combinaisons de primaires rouge, verte et bleue possible, et par conséquent il y a beaucoup d’espaces colorimétriques possibles qui sont basés sur des valeurs de tristimulus de primaires rouge, verte et bleue.
2) Des valeurs de tristimulus seules décrivent la couleur avec ambiguïté… Il faut aussi connaître la source d’éclairage. La description des couleurs par des valeurs de tristimulus nous renseigne sur la couleur d’une matière vue sous un certain éclairage. Quand on connaît les valeurs de tristimulus d’une couleur, il faut aussi connaître les caractéristiques de l’éclairage qui a servi durant la prise de mesure de la lumière.
Les courbes de réflectivité de la matière ne nécessitent pas de connaître le type d’éclairage qui était utilisé durant la prise de mesures.
X) Les valeurs de tristimulus d’un espace colorimétrique qui est «device‑dependent», comme le RGB, décrivent une couleur. Mais pour savoir de quelle couleur il s’agit, il faut aussi que les trois primaires de cet espace colorimétrique «device‑dependent» (RGB par exemple) soient connues, il faut qu’on connaisse leur emplacement dans un modèle colorimétrique qui est «device‑independant», comme le modèle CIE xyY.
4) Des valeurs de tristimulus peuvent toujours être calculées au départ de données spectrales, mais les données spectrales ne peuvent pas être calculées au départ des valeurs de tristimulus.
Pour transformer une courbe spectrale en valeurs de tristimulus XYZ, on utilise les «matching functions» de l’observateur standard.
Jargon de l'infographie

les informations s'afficheront sur le site www.Club-Photoshop.com

Logiciels d'animation 2D
Logiciels de montage et trucage video
Techniques d'animation
Techniques de montage et retouche video
Productions d'avant-garde
Suggérez un lien envoyer un mail

convertisseur de devises


Thierry Dambermont est l'auteur
du texte de cette page web
et en reste le détenteur des droits de copyright.

http://www.thierrydambermont.be