B.27. Quelque soit la position d’une couleur dans le modèle XYZ ses coordonnées xy sur le «Chromaticity diagram xyY» peuvent être connues…


B.27. Quelque soit la position d’une couleur dans le modèle XYZ, ses coordonnées xy sur le «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE) peuvent être connues…


1) S’il s’agit d’une couleur qui est plus proche du noir que du blanc dans le modèle colorimétrique tridimensionnel XYZ, il suffit de tracer une ligne qui va du noir, qui passe par cette couleur dans le modèle colorimétrique tridimensionnel XYZ et qui se projette à un endroit du «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE).

2) S’il s’agit d’une couleur qui est plus proche du blanc que du noir dans le modèle colorimétrique tridimensionnel XYZ, il suffit de tracer une ligne qui va du blanc, qui passe par cette couleur dans le modèle colorimétrique tridimensionnel XYZ et qui se projette à un endroit du «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE).

Prenons le cas d’une couleur non pure dont la projection se situerait dans le haut du «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE), dans la partie vert vif… Suivant la position de cette couleur non pure dans le modèle XYZ il peut s’agir soit d’un vert foncé, soit d’un vert clair… Le remplissage de couleur dans le «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE) nous indique qu’il s’agit d’un vert, mais lequel? Pour le savoir il faut connaître la valeur Y de ce vert.
Toute couleur dont la position dans le modèle XYZ coïncide avec l’axe Y est une couleur neutre, non colorée : un gris plus ou moins lumineux, suivant sa position dans le modèle XYZ.



1824
Dans le «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE) de la CIE :
X + Y + Z = 1 Donc Z = 1‑ (X + Y)

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Les problèmes avec Le modèle XYZ de la CIE (et le «Chromaticity diagram xyY»)…
1) le «brightness» est une donnée difficile à montrer.
2) Il n’est pas perceptuellement uniforme… les différences de distances entre les couleurs dans le modèle ne correspondent pas aux différences qu’on perçoit réellement entre les couleurs. Le modèle CIE Lab est quant à lui perceptuellement uniforme, c’est ce dont nous allons parler.

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Utiliser Photoshop pour montrer les valeurs xyY des couleurs : Photoshop, menu Édition/Couleurs/Espace de travail/CMJN/CMJN personnalisé/Options d’encrage/Couleurs/Autres.

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Les couleurs primaires sont à 100% d’intensité au niveau du plan des primaires, et c’est leur combinaison qui fait augmenter le niveau de luminosité.
Sur le «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE), on voit les couleurs spectrales pures le long du spectrum locus.

0251*
La planche 0251 montre comment dans le modèle tridimensionnel XYZ de la CIE le plan des primaires, qu’on appelle aussi le plan de «chromaticity», est projeté sur le plan xy (le plan vert/rouge) pour créer ce qu’on appelle le «Chromaticity diagram xyY».
Cette manière de montrer le plan des primaires avec seulement deux coordonnées est rendue possible par le fait que les valeurs de tristimulus de l’observateur standard ont été normalisées afin que la somme des coordonnées x, y et z d’une couleur qui se trouve sur le plan des primaires soit toujours équivalent à 1. Nous en avons parlé précédemment.



1963
Un modèle colorimétrique qui n’est pas perceptuellement uniforme…
Une petite différence de couleur dans les jaunes a plus de répercussion sur la couleur perçue qu’une petite différence de couleurs dans le cyan ou le magenta.

2241
Chromaticity : C’est un moyen de décrire la teinte et la saturation d’une couleur, indépendamment de sa luminosité.

60*
Chromaticity diagram xyY. La luminosité, la troisième dimension du graphique, n’est pas montrée.



2138/2139*/2140
Chromaticity diagram xyY…



Si on augmente la luminosité d’une couleur, la quantité de lumière de chaque couleur primaire du modèle XYZ doit augmenter aussi.

Cette augmentation de la quantité de lumière de chaque couleur primaire se fera en proportions égales, ainsi le rapport X/Y/Z reste constant au fur et à mesure que la couleur s’éloigne de l’origine du graphique, le noir.

C’est parfois utile de pouvoir travailler avec les couleurs indépendamment de leurs niveaux de luminosité.

Pour arriver à faire cela, les valeurs de tristimulus sont normalisées…
x = X/(X+Y+Z)
y = Y/(X+Y+Z)
z = Z/(X+Y+Z)

Il en résulte que x + y + z =1 dans tous les cas.

Par conséquent c’est habituel de laisser tomber la valeur z et de dessiner un graphique bidimensionnel avec les coordonnées x et y.

C’est comme si on projetait le volume du modèle XYZ sur un plan X + Y + Z = 1, comme on le voit sur la planche 2139.

Ce graphique bidimensionnel s’appelle le «Chromaticity diagram xyY» (schéma de chromaticité xyY de la CIE).

Ce graphique montre la teinte et la saturation, sans la luminosité.
Les valeurs x et y sont parfois rencontrées avec une valeur Y, qui permet la conversion de la couleur en valeurs XYZ.
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