B.28. La longueur d’onde dominante d’une couleur et le degré de saturation d’une couleur…

2149/2150*/2151/2152

B.28.
La longueur d’onde dominante d’une couleur (dominant wavelenght) et le degré de saturation d’une couleur (excitation purity).



Quand on réalise un mélange additif (mélange de lumières, et non pas d’encres) de deux couleurs, le résultat se situe toujours le long d’une ligne qui rejoint ces deux couleurs sur le graphique xyY.

Ces caractéristiques peuvent être utilisées pour calculer la longueur d’onde dominante d’une couleur (dominant wavelenght).

Pour connaître la longueur d’onde dominante d’une couleur (dominant wavelenght), on trace une ligne qui va de la couleur du point blanc «D65» jusqu’au bord du «spectrum locus», en passant par la couleur en question.

Là où la ligne arrive sur le «spectrum locus» cela indique quelle est la longueur d’onde dominante de cette couleur. Le schéma de la planche 2150 montre ceci sur le graphique xyY.



Sans tenir compte de la courbe spectrale d’une couleur, on sait qu’on peut obtenir cette couleur simplement en faisant un mélange additif de ces deux couleurs-ci :

1) la couleur du point blanc D65, au même niveau de luminosité que la couleur en question.

2) une couleur pure qui a une longueur d’onde équivalente à la longueur d ‘onde dominante de la couleur en question.

Le degré de saturation de la couleur (excitation purity) indique en quelles proportions se fait le mélange de ces deux couleurs. Sur le schéma de la planche 2150, le degré de saturation de la couleur (excitation purity) est de 40%… La couleur en question est constituée d’un mélange additif de 40% de la couleur spectrale pure à 540 nanomètres et de 60% de la couleur du point blanc D65 au même niveau de luminosité que la couleur en question. Le degré de saturation de la couleur (excitation purity) correspond plus ou moins au degré de saturation de la couleur, mais des mesures plus précises de la saturation existent.



2116/2117*/1467*
Les valeurs X, Y, Z peuvent être montrées sur un schéma en apparence bidimensionnel mais qui est en réalité tridimensionnel.



Les axes de coordonnées ne sont pas à l’intérieur de la forme conique qui représente les couleurs visibles.

C’est parce que les primaires XYZ sont des couleurs virtuelles (imaginary colors).
Le noir, qui correspond à l’absence de lumière, est à l’origine des coordonnées. La forme courbée représente les valeurs de tristimulus de couleurs spectrales pures, ces couleurs sont constituées d’une seule longueur d’onde, donc elles représentent la saturation maximale possible.

Cette forme courbée s’appelle le «spectrum locus», toutes les couleurs visibles sont dedans.

Remarquez que les longueurs d’ondes sur le bord du «spectrum locus» ne sont pas espacées de manière identique. On le voit surtout sur le schéma de la planche 1467.
La ligne droite qui connecte les deux extrémités du «spectrum locus» correspond au mélange additif du rouge qui est le plus près de l’infrarouge et du violet qui est le plus près de l’ultra‑violet. Le mélange produit du magenta (purple).



Cette ligne droite qui rejoint le bleu et le rouge s’appelle la «purple boundary». Elle n’existe pas physiquement puisqu’on doit combiner des ondes courtes (bleu) et des ondes longues (rouge) pour l’obtenir.

1464
On peut connaître la luminosité d’une couleur en additionnant les valeurs des trois couleurs primaires X, Y et Z, puis en divisant par trois le nombre obtenu.
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